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Texte à méditer :  Je suis homme, et rien de ce qui est humain ne m'est étranger.   Terence
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Figures philosophiques

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Hors des sentiers battus
L'iconoclasme ; l'interdit des images

  "Aïcha raconte qu'elle acheta un petit coussin sur lequel il y avait des représentations figurées. Quand l'Envoyé de Dieu (à lui bénédiction et salut) aperçut ce coussin, il s'arrêta à la porte (de la chambre) et n'entra pas : « Comme je vis à son visage que quelque chose le dégoûtait, je lui dis : « Ô Envoyé de Dieu, je demande pardon à Dieu et à son Envoyé, mais quelle faute ai-je donc commise ? – Que signifie ce coussin ? me demanda le Très Saint Envoyé. – Je l'ai acheté pour toi, lui répondis-je, afin que tu t'en serves en guise de siège et d'oreiller. – Les auteurs de ces dessins, s'écria le Très Saint Envoyé, seront châtiés au Jour du Jugement dernier. On leur dira : « Donnez la vie à ces êtres que vous avez créés (en vous faisant les égaux de Dieu). » Et il ajouta : « Une maison dans laquelle se trouvent de pareilles représentations figurées, les anges n'y pénètrent point. »"

El-Bokhârî, Sahih al-Bokhârî, IXe siècle, chapitre 34, section 40, tr. fr. G. H. Bousquet, in L'Authentique tradition musulmane. Choix de h'adîts, Sindbad, 1986, p. 134.

 

  "Aïcha a dit : « Un jour, le Prophète (à lui bénédiction et salut) entra chez moi. Or, dans mon appartement il avait un morceau d'étoffe de laine de couleur avec des représentations figurées. Son visage changea de couleur ; il prit ce Voile et le mit en pièces. Le Prophète (à lui bénédiction et salut), ajouta-t-elle, dit : « Certes, parmi ceux qui subiront les tourments les plus rigoureux au Jour du Jugement dernier, il y aura ceux qui auront tracé ces représentations figurées. »"

El-Bokhârî, Sahih al-Bokhârî, IXe siècle, chapitre 78, section 75, 1, tr. fr. G. H. Bousquet, in L'Authentique tradition musulmane. Choix de h'adîts, Sindbad, 1986, p. 134.

 

  "Aboû Zour'a a dit : « Accompagné d'Aboû Horeïra, j'entrai dans une maison de Médine. Celui-ci vit, au sommet de la maison, un peintre qui peignait. Il dit alors qu'il avait entendu l'Envoyé de Dieu (à lui bénédiction et salut) prononcer ces mots (qu'il mettait dans la bouche de Dieu) : « Qui donc est plus criminel que ceux qui s'imaginent créer des êtres comme j'en ai créés ! Qu'ils créent donc un grain de semence. Qu'ils créent une minuscule fourmi ! »

El-Bokhârî, Sahih al-Bokhârî, IXe siècle, chapitre 77, section 90, tr. fr. G. H. Bousquet, in L'Authentique tradition musulmane. Choix de h'adîts, Sindbad, 1986, p. 134-135.

 

  "On rapporte que Sa'ïd ben Aboû el-H'asan a dit : « J'étais chez Ibn 'Abbâs, quand survint un homme qui dit : « O Ibn 'Abbâs, je suis un homme qui n'a pour subsister que le travail de ses mains ; et je fabrique ces images. » Ibn Abbâs lui dit : « Je te rapporterai seulement ce que j'ai entendu dire au Prophète (à lui bénédiction et salut) : « Celui qui fabriquera une image, Dieu le punira jusqu'à ce qu'il lui insuffle une âme : ce qu'il sera à jamais incapable de faire. » L'homme fut pris d'une violente suffocation et son visage jaunit. Ibn 'Abbâs lui dit : « Malheur à toi ! Si tu ne veux pas cesser de faire ce métier, il te reste les arbres et tout ce qui n'a pas d'âme (à représenter). »"

El-Bokhârî, Sahih al-Bokhârî, IXe siècle, chapitre 77, section 92, 1, tr. fr. G. H. Bousquet, in L'Authentique tradition musulmane. Choix de h'adîts, Sindbad, 1986, p. 135.

 

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Date de création : 04/02/2025 @ 12:12
Dernière modification : 04/02/2025 @ 12:12
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