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Texte à méditer :  Je suis homme, et rien de ce qui est humain ne m'est étranger.   Terence
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Qu'est-ce que la vie ?

  "L'histoire naturelle, à l'époque classique, ne peut pas se constituer comme biologie. Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, en effet, la vie n'existe pas. Mais seulement des êtres vivants. Ceux-ci forment une, ou plutôt plusieurs classes dans la série de toutes les choses du monde : et si on peut parler de la vie, c'est seulement comme d'un caractère - au sens taxinomique [1] du mot - dans l'universelle distribution des êtres. On a l'habitude de répartir les choses de la nature en trois classes : les minéraux, auxquels on reconnaît la croissance, mais sans mouvement ni sensibilité ; les végétaux qui peuvent croître et qui sont susceptibles de sensation ; les animaux qui se déplacent spontanément. Quant à la vie et au seuil qu'elle instaure, on peut, selon les critères qu'on adopte, les faire glisser tout au long de cette échelle. Si, avec Maupertuis [2], on la définit par la mobilité et les relations d'affinités qui attirent les éléments les uns vers les autres et les maintiennent attachés, il faut loger la vie dans les particules les plus simples de la matière. On est obligé de la situer beaucoup plus haut dans la série si on la définit par un caractère chargé et complexe, comme le faisait Linné [3] quand il lui fixait comme critères la naissance (par semence ou bourgeon), la nutrition (par intussusception [4]), le vieillissement, le mouvement extérieur, la propulsion interne des liqueurs, les maladies, la mort, la présence de vaisseaux, de glandes, d'épidermes et d'utricules [5]. La vie ne constitue pas un seuil manifeste à partir duquel des formes entièrement nouvelles du savoir sont requises. Elle est une catégorie de classement, relative comme toutes les autres aux critères qu'on se fixe. Et comme toutes les autres, soumise à certaines imprécisions dès qu'il s'agit d'en fixer les frontières. De même que le zoophyte est à la frange ambiguë des animaux et des plantes, de même les fossiles, de même les métaux se logent à cette limite incertaine où on ne sait s'il faut ou non parler de la vie. Mais la coupure entre le vivant et le non vivant n'est jamais un problème décisif. Comme le dit Linné, le naturaliste - celui qu'il appelle Historiens naturalis [l'historien de la nature] -« distingue par la vue les parties des corps naturels, il les décrit convenablement selon le nombre, la figure, la position et la proportion, et il les nomme » [6]. Le naturaliste, c'est donc l'homme du visible structuré et de la dénomination caractéristique. Non de la vie."
 

 
Michel Foucault, Les Mots et les choses, Éd. Gallimard, 1972, p. 173-174.

[1] Une taxinomie est un système de classification.

[2] Mathématicien français (1698-1759) qui s'est aussi intéressé à l'étude des êtres vivants.

[3] Naturaliste suédois (1707-1778), auteur d'une classification des plantes et de nombreuses descriptions d'espèces végétales et animales.

[4] Synonyme d' "absorption".

[5] Petites cavités dans un organisme.

[6] Systema naturae, 1766.


 
 "Augustin, au IVe siècle de notre ère, disait du temps :
 « Qu'est-ce donc que le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais ; mais si on me le demande et que je veuille l'expliquer, je ne le sais plus. »
 
 L'interrogation d'Augustin semble s'appliquer aussi bien à la vie. Quel biologiste oserait prétendre en posséder la définition ultime ? Si tel était le cas, il gagnerait peut-être un siège d'honneur au Comité Consultatif National d'Éthique, mais risquerait surtout de se prendre pour un nouveau Faust ou un héritier du docteur Frankenstein : ne serait-il pas en possession d'une connaissance et donc d'un pouvoir jusqu'alors réservés aux dieux ? Bien plus, ne serait-il pas devenu Dieu lui-même ?"
 
P.-H. Gouyon, J.-P. Henry et J. Arnould, Les Avatars du gène, 1997, Introduction, Belin, 2008, p. 9.

[1] Augustin, Confessions, livre XI, chapitre 14.


    "Pour inaugurer dignement l'an 2000 [...] on m'a demandé de répondre à la question : qu'est-ce que la vie ? Cette question me paraît d'autant plus appropriée qu'elle n'a pas de réponse. Depuis qu'il y a des hommes et qui pensent, ils ont dû se poser une telle question. Chacun apprend rapidement qu'il est, tôt ou tard, destiné à mourir. Chacun a vu des animaux ou des humains morts. Chacun sait que la vie est un état éphémère. Chacun voudrait bien savoir en quoi il consiste. Le malheur est qu'il est particulièrement difficile, sinon impossible, de définir la vie. C'est un peu comme le temps. Chacun a une idée intuitive de ce qu'est le temps. Mais quand il faut le définir, on y arrive rarement. [...]
   Longtemps, savants et philosophes ont cherché à élucider la nature de la vie. L'idée suggérait l'existence de quelque substance ou de quelque force spéciale. On pensait que la "matière vivante", comme on disait alors, différait de la matière ordinaire par une substance ou une force qui lui donnait des propriétés particulières. Et pendant des siècles, on a cherché à découvrir cette substance ou cette force vitale. En réalité la vie est un processus, une organisation de la matière. Elle n'existe pas en tant qu'entité indépendante qu'on pourrait caractériser. On peut donc faire l'étude du processus ou de l'organisation, mais pas de l'idée abstraite de vie. On peut tenter de décrire, on peut tenter de définir ce qu'est un organisme vivant. On peut chercher à établir la ligne de démarcation entre vivant et non vivant. Mais il n'y a pas de
« matière vivante {C}{C}{C}{C}». Il y a de la matière qui compose les êtres vivants et cette matière n'a pas de propriété particulière que n'aurait pas ce qui compose les corps inertes".
  
François Jacob, Qu'est-ce que la vie ?, conférence prononcée le 1er janvier 2000.

 

    "Disons donc - et tel est le principe de notre recherche -, que ce qui distingue l'animé de l'inanimé, c'est la vie. Or il y a plusieurs manières d'entendre la vie, et il suffit qu'une seule d'entre elles se trouve réalisée dans un sujet pour qu'on le dise vivant : que ce soit l'intellect, la sensation, le mouvement et le repos selon le lieu, ou encore le mouvement qu'implique la nutrition, enfin le dépérissement et la croissance. C'est pour cette raison que toutes les plantes mêmes sont considérées comme des vivants ; on constate en effet qu'elles possèdent un pouvoir et un principe interne qui les rend capables de croître et de décroître [...]. Pour le moment contentons-nous de dire que l'âme est le principe des facultés susdites et se définit par elles, à savoir : les facultés nutritive, sensitive, pensante et le mouvement."
 

Aristote, De l'âme, II, 2, 413 a-b.



    "La méthode qui consiste à définir et à tout déduire d'une définition peut convenir aux sciences de l'esprit, mais elle est contraire à l'esprit même des sciences expérimentales.
    C'est pourquoi il n'y a pas à définir la vie en physiologie. Lorsqu'on parle de vie, on se comprend à ce sujet sans difficulté, et c'est assez pour justifier l'emploi du terme d'une manière exempte d'équivoques.
    Il suffit que l'on s'entende sur le mot vie, pour l'employer ; mais il faut surtout que nous sachions qu'il est illusoire et chimérique, contraire à l'esprit même de la science d'en chercher une définition absolue. Nous devons nous préoccuper seulement d'en fixer les caractères en les rangeant dans leur ordre naturel de subordination.
    Il importe aujourd'hui de nettement dégager la physiologie générale des illusions qui l'ont pendant longtemps agitée. Elle est une science expérimentale et n'a pas à donner des définitions a priori."

 

Claude Bernard, Leçons sur les phénomènes de la vie communs aux animaux et aux végétaux, 1878, rééd. Vrin, Paris, 1966, p. 24-25.


 
    "Celui qui est sûr, absolument sûr, d'avoir produit une oeuvre viable et durable, celui-là n'a plus que faire de l'éloge et se sent au-dessus de la gloire, parce qu'il est créateur, parce qu'il le sait, et parce que la joie qu'il en éprouve est une joie divine. Si donc, dans tous les domaines, le triomphe de la vie est la création, ne devons-nous pas supposer que la vie humaine a sa raison d'être dans une création qui peut, à la différence de celle de l'artiste et du savant, se poursuivre à tout moment chez tous les hommes : la création de soi par soi, l'agrandissement de la personnalité par un effort qui tire beaucoup de peu, quelque chose de rien, et ajoute sans cesse à ce qu'il y avait de richesse dans le monde ?".

Bergson, La Conscience et la vie, 1911, p. 24.


    "Le mot « vie » cependant a un sens tout différent si on l'emploie par rapport au monde, pour désigner l'intervalle entre la naissance et la mort. Bornée par un commencement et par une fin, c'est-à-dire par les deux événements suprêmes de l'apparition et de la disparition dans le monde, cette vie suit un mouvement strictement linéaire, causé néanmoins par le même moteur biologique qui anime tous les vivants et qui conserve perpétuellement le mouvement cyclique naturel. La principale caractéristique de cette vie spécifiquement humaine, dont l'apparition et la disparition constituent des événements de-ce-monde, c'est d'être elle-même toujours emplie d'événements qui à la fin peuvent être racontés, peuvent fonder une biographie ; c'est de cette vie, bios par opposition à la simple zôè, qu'Aristote disait qu'elle « est en quelque manière une sorte de praxis ». Car l'action et la parole, qui [...] étaient étroitement liées dans la pensée politique grecque, sont en effet les deux activités dont le résultat final sera toujours une histoire assez cohérente pour être contée, si accidentels, si fortuits que puissent paraître un à un les événements et leurs causes."

 

Hannah Arendt, Condition de l'homme moderne, 1958, Pocket, 1994, p. 143.
 

 
    "Anticipons de quelques siècles ou de quelques millénaires. Imaginons que nous produisions artificiellement un système, répétant tel système typiquement vivant, composé des mêmes substances et dans la même disposition. Ce système sera-t-il vivant ? Non, s'il reste au repos. Oui, si placé dans le milieu et les conditions convenables, il s'y déclenche l'enchaînement de réactions qui, par l'auto-renouvellement, l'auto-reproduction et l'auto-régulation, en assure l'auto-conservation.

    Et voilà la difficulté. Le système sera vivant lorsque le mouvement s'y sera déclenché, il ne le sera pas tant que le mouvement ne s'y sera pas déclenché. Avant et après ce déclenchement, le système est pourtant identique du point de vue de sa composition et de sa structure matérielles. Il est inerte ou vivant selon qu'il a reçu ou non le quelque chose venu d'ailleurs, étranger à lui-même, qui donne l'impulsion vitale [...].

    L'admirable formule de Friedrich Engels nous servira de guide : la vie est le mode de mouvement de la matière parvenue à un degré convenable de complexité et d'organisation. Si la réplique artificielle de l'être vivant est correcte, si elle répète en composition et en structure le système matériel de son modèle, il n'y a pas d'alternative, le système nouveau ne peut pas ne pas présenter le mode de mouvement correspondant à son degré d'organisation.

    De lui-même, il s'ébranle, se renouvelle, se reproduit et assure sa régulation aux dépens du milieu extérieur. Pour un tel système, qu'il soit naturel ou artificiel (ou, pour mieux dire, qu'il soit spontané ou fabriqué), il n'existe pas d'autre mode d'existence que celui auquel nous attribuons le nom de vie (avec une minuscule)."
 

Ernest Kahane, La Vie n'existe pas !, 1962, Éditions Rationalistes, p. 223-224 et p. 228-229.


 

 
  "L'observation scientifique nous montre des êtres vivants, de la matière vivante, des phénomènes vitaux, et nous nous empressons, pour en définir et en étudier les caractères. Rien ne nous autorise à penser qu'ils soient subordonnés à l'intervention d'un souffle, d'un principe quelconque, irréductible aux lois du monde matériel et à leur interprétation scientifique.
  Notre méthode est basée sur l'économie des moyens. Elle veut qu'on fasse appel à une notion spéciale ou supplémentaire que comme dernier recours, si elle s'impose avec évidence ou si elle est nécessaire pour la construction d'un système, et seulement lorsqu'on est prêt d'être armé pour la confronter à l'expérience.
  Notre connaissance des phénomènes de la vie s'améliore suffisamment pour que nous commencions à connaître leurs caractères, et pour que nous voyions leur spécificité dans la subordination à un édifice matériel d'une complexité et d'une délicatesse prodigieuses. En dehors de tels édifices, nous ne voyons aucune manifestation des phénomènes de la vie, et nous en arrivons à considérer les actes vitaux comme étant à la fois la condition et la conséquence de l'évolution qui a conduit à ces structures. Cette relation de nécessité, cette corrélation étroite, nous apparaît comme l'élément fondamental du déterminisme particulier qui préside aux phénomènes dont les êtres vivants sont le siège.
 Jusqu'à preuve du contraire, il n'existe aucun principe vital, aucun fluide vital, aucune force vitale. Si loin que nous ayons cherché, nous avons trouvé les mêmes lois qui régissent le reste de la nature, simplement adaptées à la complexité de composition, de structure et de fonctionnement de ces objets que nous appelons vivants.
  Nous pourrions renoncer à utiliser le terme de vie pour caractériser ce mode d'existence et de fonctionnement, ce mode supérieur de mouvement de la matière, et c'est dans ce sens que nous produisons l'assertion paradoxale : la Vie n'existe pas. Libre à nous cependant de désigner sous le nom de vie l'ensemble des manifestations particulières au degré élevé d'organisation que présentent les êtres vivants, et dans ce sens, nous reconnaissons comme une évidence que la vie existe.
  Il convient alors de préciser le sens restrictif que l'on donne au mot vie, pour éviter toute confusion. Ce sens restrictif est celui que lui donnent l'immense majorité des biologistes, matérialistes par nécessité scientifique, et aussi passablement de philosophes, matérialistes par choix. Pour une grande partie du public, pour beaucoup de philosophes et pour quelques savants, cette conception scientifique de la vie est en concurrence avec le poids d'une tradition lourde de métaphysique. C'est pour tenter de lutter contre cette confusion que cet ouvrage porte pour titre : La Vie n'existe pas."
 
Ernest Kahane, La Vie n'existe pas !, 1962, Éditions rationalistes, p. 252-254.


   "Notre méthode est basée sur l'économie des moyens. Elle veut qu'on ne fasse appel à une notion spéciale ou supplémentaire que comme dernier recours, si elle s'impose avec évidence ou si elle est nécessaire pour la construction d'un système, et seulement lorsqu'on est prêt d'être armé pour la confronter avec l'expérience [...].
  Jusqu'à preuve du contraire, il n'existe aucun principe vital, aucun fluide vital, aucune force vitale. Si loin que nous ayons cherché, nous avons trouvé les mêmes lois qui régissent le reste de la nature, simplement adaptées à la complexité de composition, de structure et de fonctionnement de ces objets que nous appelons vivants.

  [...] Libre à nous cependant de désigner sous le nom de vie l'ensemble des manifestations particulières au degré élevé d'organisation que présentent les êtres vivants, et dans ce sens, nous reconnaissons comme une évidence que la vie existe."
 

Ernest Kahane, La Vie n'existe pas !, 1962, Éditions Rationalistes, p. 252-254.
 

  "En dépit de tous les succès bouleversants de la biochi­mie et de la recherche sur les virus, l'origine de la vie est et reste – pour le moment ! – le plus mystérieux de tous les phénomènes. La différence entre les processus caractéristiques du vivant et du non-vivant ne s'exprime que par ce que Bernhard Hassenstein appelle une « définit­ion injonctive » ; ce qui veut dire que pour définir le concept « vie », il est nécessaire d'énumérer un certain nombre de caractères constitutifs dont aucun, à lui seul, ne constitue la vie, mais dont l'interaction et la somme, si on les prend tous ensemble, représentent, en effet, l'essentiel de la vie. Pour chacun d'eux, comme pour le métabolisme, la croissance ou l'assimilation, il existe aussi des exemples dans le monde non vivant. Il est cer­tainement juste de dire que les processus vitaux sont des processus physiques et chimiques. Et sans aucun doute, comme tels, on peut les expliquer, en principe, d'une manière naturelle. Pas besoin de miracle pour rendre compréhensible leur caractère particulier ; la complexité des structures moléculaires ou autres l'explique suffi­samment.
  Il est cependant faux d'affirmer, comme on le fait souvent : à vrai dire, la vie n'est pas autre chose que ces processus physiques et chimiques. Cette affirmation contient, elle aussi, sans qu'on s'en aperçoive, un faux jugement de valeur. La véritable « essence » de la vie réside précisément dans la combinaison de caractères qui constituent sa « définition injonctive », et, compte tenu de ces caractères, les processus vitaux ne sont décidément pas ce qu'on entend d'ordinaire lorsqu'on parle de pro­cessus chimiques ou physiques. En raison de la structure de la matière dans laquelle ils ont lieu, ces processus remplissent un grand nombre de fonctions particulières telles que l'autorégulation, la conservation, l'acquisition et l'emmagasinage des informations, et surtout la repro­duction des structures essentielles à l'accomplissement de ces fonctions. Bien qu'en principe susceptibles d'une explication causale, ces fonctions ne peuvent pas avoir lieu dans une matière différente ou structurée d'une façon moins compliquée."

 

Konrad Lorenz, L'Agression, une histoire naturelle du mal, 1963, tr. fr. Vilma Fritsch, Champs sciences, 2010, p. 220.


 

 "Quand on étudie un organisme quelconque, à l'échelle atomique, qu'est-ce qui différencie un organisme vivant d'un organisme non vivant ?
 - La différence entre la matière vivante et non vivante, si on compare deux objets - chacun pesant un kilo -, l'un étant un rocher et l'autre un lapin, c'est que le lapin bouge, le lapin va croître. De plus, si vous partez d'un couple de lapins, vous en aurez bientôt trente-six.
 La matière vivante réagit aux circonstances. Elle prend des éléments de son environnement, pour les convertir, et elle peut se multiplier, alors que le rocher est toujours un seul rocher.
 Pour rechercher l'origine de cette différence - qui est tellement banale qu'elle cesse de nous frapper –, on a comparé la structure physique et chimique des deux types de matière.
La première chose qu'on ait constatée, c'est que les mêmes corps chimiques se trouvent dans les deux objets. Les mêmes types d'atomes se retrouvent. [...] Ce n'est pas dans la composition atomique qu'il faut chercher ; c'est dans l'organisation de la matière. [...] Si vous disposez d'un microscope d'une énorme puissance, la matière vivante va apparaître comme une machine extrêmement complexe, bourrée de molécules elles-mêmes très complexes, dont les interactions organisées permettent le maintien de l'état vivant."
 
Interview de Robin Offord, sur le site internet Agora Vox.
 

 


Date de création : 08/11/2005 @ 16:01
Dernière modification : 12/11/2023 @ 17:53
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