"Après avoir assez longtemps lu entre les lignes des philosophes et épié tous leurs tours et détours, j'en arrive à la conclusion que la majeure partie de la pensée consciente doit être imputée aux activités instinctives, s'agît-il même de la pensée philosophique ; sur ce chapitre nous devons réviser nos jugements, comme nous avons dû les réviser en matière d'hérédité et de « qualités innées ». De même que le fait de la naissance ne tient aucune place dans l'ensemble du processus de l'hérédité, de même la « conscience » ne s'oppose jamais à l'instinct d'une manière décisive, pour l'essentiel, la pensée consciente d'un philosophe est secrètement guidée par des instincts qui l'entraînent de force dans des chemins déterminés. A l'arrière-plan aussi de toute la logique et de son apparente liberté de mouvement, se dressent des évaluations, ou pour parler plus clairement, des exigences physiologiques qui visent à conserver un certain mode de vie. On affirme, par exemple, que le déterminé a plus de valeur que l'indéterminé, ou que l'apparence vaut moins que la « vérité » ; mais quelle que soit, pour nous, la valeur normative de pareilles appréciations, il se pourrait qu'elles ne soient que des jugements superficiels, une sorte particulière de niaiserie*, celle justement que peut réclamer la conservation d'individus de notre espèce. A supposer tout au moins que l'homme ne soit pas « la mesure des choses »..."
Nietzsche, Par-delà bien et mal, I, Des préjugés des philosophes, § 3, OPC p. 23.
*en français dans le texte
"Sans entrer encore dans le vif de la question, bornons-nous à remarquer que notre répugnance à concevoir des états psychologiques inconscients vient surtout de ce que nous tenons la conscience pour la propriété essentielle des états psychologiques, de sorte qu'un état psychologique ne pourrait cesser d'être conscient, semble-t-il, sans cesser d'exister. Mais si la conscience n'est que la marque caractéristique du présent, c'est-à-dire de l'actuellement vécu, c'est-à-dire enfin de l'agissant, alors ce qui n'agit pas pourra cesser d'appartenir à la conscience sans cesser nécessairement d'exister en quelque manière. En d'autres termes, dans le domaine psychologique, conscience ne serait pas synonyme d'existence mais seulement d'action réelle ou d'efficacité immédiate, et l'extension de ce terme se trouvant ainsi limitée, on aurait moins de peine à se représenter un état psychologique inconscient, c'est-à-dire, en somme, impuissant. Quelque idée qu'on se fasse de la conscience en soi, telle qu'elle apparaîtrait si elle s'exerçait sans entraves, on ne saurait contester que, chez un être qui accomplit des fonctions corporelles, la conscience ait surtout pour rôle de présider à l'action et d'éclairer un choix. Elle projette donc sa lumière sur les antécédents immédiats de la décision et sur tous ceux des souvenirs passés qui peuvent s'organiser utilement avec eux ; le reste demeure dans l'ombre."
Bergson, Matière et mémoire, 1896, chapitre III, PUF, 1965, p. 154-157.
"De divers côtés on nous conteste le droit de postuler l’existence d’un psychisme inconscient et de travailler scientifiquement à l’aide de cette donnée. Nous répondrons que l’hypothèse de l’inconscient est nécessaire et légitime et que l’existence de l’inconscient est prouvée de maintes façons. Elle est nécessaire parce que les renseignements que fournit le conscient sont pleins de lacunes ; tant chez les êtres normaux que chez les malades on observe souvent des actes psychiques qui, pour être compris, présupposent d’autres actes dont le conscient cependant ne sait rien témoigner. Il ne s’agit pas seulement ici des actes manqués, des rêves faits par les normaux, de tout ce qu’on appelle symptômes psychiques et phénomènes obsessionnels chez les malades, mais notre expérience journalière personnelle nous permet d’observer des idées dont l’origine nous reste inconnue et des résultats de pensée dont l’élaboration nous demeure mystérieuse. Tous ces actes conscients resteraient incohérents et incompréhensibles si nous persistions à soutenir que le conscient suffit à nous révéler tous les actes psychiques qui se passent en nous. Par contre, ils deviennent d’une évidente cohérence lorsque nous interpolons les actes inconscients auxquels nous avons conclu. Le gain en signification et en cohérence est cependant un motif bien fondé, susceptible de nous mener au-delà de l’expérience immédiate. Et s’il est prouvé que l’hypothèse de l’inconscient permet de baser sur elle un procédé fertile en résultats et grâce auquel nous pouvons utilement influencer le cours des processus conscients, cet heureux résultat sera la preuve inattaquable du bien-fondé de notre hypothèse. Il faut alors considérer que c’est une prétention insoutenable d’exiger que tout ce qui se passe dans le psychisme doive être connu du conscient.
On peut aller plus loin, et avancer, pour étayer la thèse d’un état psychique inconscient, que la conscience ne comporte à chaque moment qu’un contenu minime si bien que, mis à part celui-ci, la plus grande partie de ce que nous nommons connaissance consciente se trouve nécessairement, pendant les plus longues périodes en état de latence, donc dans un état d’inconscience psychique. Si l’on tenait compte de l’existence de tous nos souvenirs latents, il deviendrait parfaitement inconcevable de contester l’inconscient".
[…]
"Mais l’hypothèse de l’inconscient est aussi tout à fait légitime, du fait que rien, en elle, ne dévie de notre mode de pensée considéré comme correct. Le conscient ne permet à chacun de nous de connaître que ses propres états psychiques. Si nous admettons que notre prochain possède un conscient, c’est en procédant par analogie, et cette conclusion se fonde sur les manifestations perceptibles dudit prochain, et nous permet de comprendre son comportement. (Du point de vue psychologique, il serait d’ailleurs plus exact de dire que, sans avoir besoin d’y spécialement réfléchir, nous prêtons à toute personne notre propre constitution, donc notre conscience, et que cette identification est la condition préliminaire de notre compréhension.)".
Freud, Métapsychologie, 1912, Trad. J. Laplanche et J. B. Pontalis, Paris, Collection Idées, Gallimard, 1972, pp. 92-94 et 97-98.
"Dans certaines maladies et, de fait, justement dans les névroses, que nous étudions, il en est autrement. Le moi se sent mal à l'aise, il touche aux limites de sa puissance en sa propre maison, l'âme. Des pensées surgissent subitement dont on ne sait d'où elles viennent ; on n'est pas non plus capable de les chasser. Ces hôtes étrangers semblent même être plus forts que ceux qui sont soumis au moi. [...]
La psychanalyse entreprend d'élucider ces cas morbides inquiétants, elle organise de longues et minutieuses recherches, elle se forge des notions de secours et des constructions scientifiques, et, finalement, peut dire au moi : « Il n'y a rien d'étranger qui se soit introduit en toi, c'est une part de ta propre vie psychique qui s'est soustraite à ta connaissance et à la maîtrise de ton vouloir. [...]
Tu crois savoir tout ce qui se passe dans ton âme, dès que c'est suffisamment important, parce que ta conscience te l'apprendrait alors. Et quand tu restes sans nouvelles d'une chose qui est dans ton âme, tu admets, avec une parfaite assurance, que cela ne s'y trouve pas. Tu vas même jusqu'à tenir « psychique » pour identique à « conscient », c'est-à-dire connu de toi, et cela malgré les preuves les plus évidentes qu'il doit sans cesse se passer dans ta vie psychique bien plus de choses qu'il ne peut s'en révéler à ta conscience. Tu te comportes comme un monarque absolu qui se contente des informations que lui donnent les hauts dignitaires de la cour et qui ne descend pas vers le peuple pour entendre sa voix. Rentre en toi-même profondément et apprends d'abord à te connaître, alors tu comprendras pourquoi tu vas tomber malade, et peut-être éviteras-tu de le devenir. »
C'est de cette manière que la psychanalyse voudrait instruire le moi. Mais les deux clartés qu'elle nous apporte : savoir que la vie instinctive de la sexualité ne saurait être complètement domptée en nous et que les processus psychiques sont en eux-mêmes inconscients, et ne deviennent accessibles et subordonnés au moi que par une perception incomplète et incertaine, équivalent à affirmer que le moi n'est pas maître dans sa propre maison."
Freud, Une difficulté de la psychanalyse, 1917, in Essais de psychanalyse appliquée, tr. fr. Marie Bonaparte et Mme E. Marty.
"La psychanalyse se refuse à considérer la conscience comme formant l'essence même de la vie psychique, mais voit dans la conscience une simple qualité de celle-ci, pouvant coexister avec d'autres qualités ou faire défaut [...].
« Être conscient » est avant tout une expression purement descriptive et se rapporte à la perception la plus immédiate et la plus certaine. Mais l'expérience nous montre qu'un élément psychique, une représentation par exemple, n'est jamais conscient d'une façon permanente. Ce qui caractérise plutôt les éléments psychiques, c'est la disparition rapide de leur état conscient. Une représentation consciente à un moment donné, ne l'est plus au moment suivant, mais peut le redevenir dans certaines conditions faciles à réaliser. Dans l'intervalle nous ignorons ce qu'elle est ; nous pouvons dire qu'elle est latente, entendant par là qu'elle est capable à tout instant de devenir consciente. En disant qu'une représentation est restée, dans l'intervalle, inconsciente, nous formulons encore une définition correcte, cet état inconscient coïncidant avec l'état latent et l'aptitude à revenir à la conscience [...].
Mais nous avons obtenu le terme ou la notion de l'inconscient en suivant une autre voie et notamment en utilisant des expériences dans lesquelles intervient le dynamisme psychique. Nous avons appris ou, plutôt, nous avons été obligés d'admettre, qu'il existe d'intenses processus psychiques, ou représentations capables de se manifester par des effets semblables à ceux produits par d'autres représentations, voire par des effets qui, prenant à leur tour la forme de représentations, sont susceptibles de devenir conscients sans que les processus eux-mêmes qui les ont produits le deviennent [...]. C'est en ce point qu'intervient la théorie psychanalytique, pour déclarer que si certaines représentations sont incapables de devenir conscientes, c'est à cause d'une certaine force qui s'y oppose ; que sans cette force elles pourraient bien devenir conscientes, ce qui nous permettrait de constater combien peu elles diffèrent d'autres éléments psychiques, officiellement reconnus comme tels. Ce qui rend cette théorie irréfutable, c'est qu'elle a trouvé dans la technique psychanalytique un moyen qui permet de vaincre la force d'opposition et d'amener à la conscience ces représentations inconscientes. À l'état dans lequel se trouvent ces représentations avant qu'elles soient amenées à la conscience nous avons donné le nom de refoulement ; et quant à la force qui produit et maintient le refoulement, nous disons que nous la ressentons, pendant le travail analytique, sous la forme d'une résistance.
Notre notion de l'inconscient se trouve ainsi déduite de la théorie du refoulement. Ce qui est refoulé est pour nous le prototype de l'inconscient. Nous savons cependant qu'il existe deux variétés d'inconscient : les faits psychiques latents, mais susceptibles de devenir conscients, et les faits psychiques refoulés qui comme tels et livrés à eux-mêmes, sont incapables d'arriver à la conscience [...]. Les faits psychiques latents, c'est-à-dire inconscients au sens descriptif, mais non dynamique, du mot sont des faits préconscients, et nous réservons le nom d'inconscients aux faits psychiques refoulés c'est-à-dire dynamiquement inconscients. Nous sommes ainsi en possession de trois termes : conscient, préconscient et inconscient, dont la signification n'est plus purement descriptive [...]."
Freud, Essais de psychanalyse, 1923, 3e partie, I : La conscience et l'inconscient, traduction S. Jankélévitch, Petite Bibliothèque Payot, p. 178-179.
"Derrière les souvenirs qui viennent se poser ainsi sur notre occupation présente et se révéler au moyen d'elle, il y en a d'autres, des milliers et des milliers d'autres, en bas, au-dessous de la scène illuminée par la conscience. Oui, je crois que notre vie passée est là, et que tout ce que nous avons perçu, pensé, voulu depuis le premier éveil de notre conscience, persiste indéfiniment.
Mais les souvenirs que ma mémoire conserve ainsi dans ses plus obscures profondeurs y sont à l'état de fantômes invisibles. Ils aspirent peut-être à la lumière : ils n'essaient pourtant pas d'y remonter ; ils savent que c'est impossible, et que moi, être vivant et agissant, j'ai autre chose à faire que de m'occuper d'eux.
Mais supposez qu'à un moment donné je me désintéresse de la situation présente, de l'action pressante. Supposez, en d'autres termes, que je m'endorme. Alors ces souvenirs immobiles, sentant que je viens d'écarter l'obstacle, de soulever la trappe qui les maintenait dans le sous-sol de la conscience, se mettent en mouvement. Ils se lèvent, ils s'agitent, ils exécutent, dans la nuit de l'inconscient, une immense danse macabre. Et, tous ensemble, ils courent à la porte qui vient de s'entrouvrir."
Bergson, L'énergie spirituelle, Paris, Ed. Alcan, 1919, p. 95-96.
"La psychanalyse existentielle rejette le postulat de l'inconscient : le fait psychique est, pour elle, coextensif à la conscience. Mais si le projet fondamental est pleinement vécu par le sujet et, comme tel, totalement conscient, cela ne signifie nullement qu'il doive être du même coup connu par lui, tout au contraire."
Sartre, L'être et le néant, 1943, p. 630.
« projet fondamental » : projet primitif dont nous n'avons pas nécessairement connaissance, mais qui oriente tous nos projets ultérieurs.
"Si en effet nous repoussons le langage et la mythologie chosiste de la psychanalyse nous nous apercevons que la censure, pour appliquer son activité avec discernement, doit connaître ce qu'elle refoule. Si nous renonçons en effet à toutes les métaphores représentant le refoulement comme un choc de forces aveugles, force est bien d'admettre que la censure doit choisir et, pour choisir, se représenter. D'où viendrait, autrement, qu'elle laisse passer les impulsions sexuelles licites, qu'elle tolère que les besoins (faim, soif, sommeil) s'expriment dans la claire conscience ? Et comment expliquer qu'elle peut relâchersa surveillance, qu'elle peut même être trompéepar les déguisements de l'instinct ? Mais il ne suffit pas qu'elle discerne les tendances maudites, il faut encore qu'elle les saisisse comme à refouler, ce qui implique chez elle àtout le moins une représentation de sa propre activité. En un mot, comment la censure discernerait-elle les impulsions refoulables sans avoir conscience de les discerner ? Peut-on concevoir un savoir qui serait ignorance de soi ? Savoir, c'est savoir qu'on sait, disait Alain. Disons plutôt : tout savoir est conscience de savoir. Ainsi les résistances du malade impliquent au niveau de la censure une représentation du refoulé en tant que tel, une compréhension du but vers quoi tendent les questions du psychanalyste et un acte de liaison synthétique par lequel elle compare la véritédu complexe refoulé à l'hypothèse psychanalytique qui le vise. Et ces différentes opérations à leur tour impliquent que la censure est consciente (de) soi. Mais de quel type peut être la conscience (de) soi de la censure ? Il faut qu'elle soit conscience (d')être conscience de la tendance àrefouler, mais précisément pour n'en être pas conscience.Qu'est-ce à dire sinon que la censure doit être de mauvaise foi ? La psychanalyse ne nous a rien fait gagner puisque, pour supprimer la mauvaise foi, elle a établi entre l'inconscient et la conscience une conscience autonome et de mauvaise foi."
Sartre, L'Être et le Néant (1943), Tel, Gallimard, p. 88.
"Freud estime avoir apporté [...] « une preuve incontestable de l'existence [...] » de l'inconscient et des instances de sa topique. Même si l'on met entre parenthèses les critiques du caractère scientifique de la psychanalyse, fondées sur un critère de démarcation comme celui de Popper ; même si l'on accepte de jouer le jeu en appliquant de bout en bout à la psychanalyse les normes qui régissent les sciences, on peut émettre de sérieux doutes au sujet de la validité de cette « preuve d'existence » offerte par Freud. En toute rigueur, ni la cohérence explicative ni l'efficience pratique obtenues sous l'hypothèse de l'existence d'une entité, n'en constituent une preuve scientifique indubitable. Seule la démonstration que cette entité constitue la seule explication possible d'un ensemble de phénomènes attestés serait unanimement acceptée comme fournissant une telle preuve ; on appelle cette procédure idéale une inférence vers l'unique explication. [...] Le problème est que sur ce terrain de l'explication extrinsèque, mécanique et causale des comportements, les thèses freudiennes rencontrent de sérieux concurrents, comme par exemple la neurophysiologie. Le système de la topique psychanalytique n'est donc pas la seule explication disponible de ce type ; de surcroît, la question de savoir si elle est la meilleure, et selon quelle échelle de valeur elle peut être tenue pour telle, reste largement ouverte."
Michel Bitbol, Physique et philosophie de l'esprit, Flammarion, Paris, 2000, p.132.
"Ainsi parle Dhritarashtra dans le Mahabharatha : « Je sais ce qu'est le Dharma mais je n'ai pas d'inclination à 1'accomplir. Je sais ce qu'est le non-Dharma et je suis incapable de m'en empêcher. Une force inconnue me donne des ordres dans mon coeur et je me sens poussé à agir en conséquence ». L'inconscient joue dans nos vies une part plus grande que celle que nous croyons. Le plus souvent nous ne savons pas que l'inconscient travaille. Tant que l'inconscient est là, il intervient dans notre perception et crée la confusion. Aussi l'inconscient doit être localisé et déraciné. Ce qui se fait en l'ouvrant à la lumière de la conscience. Ne censurez rien. Ne pensez pas que ceci est bien ou est mal. Gardez l'esprit ouvert et soyez prêt à voir tout ce qui vient. Acceptez « ceci est à moi ». Alors tout deviendra conscient. Est inconscient seulement ce qui a été refoulé. S'il n'y a pas de refoulement, alors tout l’inconscient sortira graduellement dans la conscience Par exemple, votre doigt est toujours en train d'écrire, laissez le faire. Ne l'empêchez pas. Regardez ce qu'il écrit. Ne vous en inquiétez pas. Le conscient joue un petit rôle dans nos vies. Mais personne ne le sait. Les gens croient que leurs actes sont fondés sur leur raison, sur l'appréciation du pour et du contre. Mais ils se trompent. C'est l’inconscient qui les incite à agir. Le meilleur service que l'on puisse rendre aux autres, c'est de leur faire remarquer ce fait et de les aider à comprendre cet inconscient. Soyez à l'aise et parfaitement réconcilié avec ce que vous êtes. Quel que soit le désir qui surgisse, laissez-lui une place. Puis essayez de voir si ce désir a été comblé. Voyez pourquoi il apparaît. Un esprit divisé entre une partie inconsciente et une partie consciente ne peut jamais voir les choses comme elles sont. Tant qu'il y a des particularités, cela prouve l'existence de l'inconscient. Cet inconscient essaye de satisfaire son désir et vous prend votre énergie. Nous devons donc explorer l'inconscient et y faire entrer la lumière de la conscience. Alors nous agirons de tout notre être et pas avec un esprit divisé."
S. Prajnanpad, Entretiens avec S. Prajnanpad, éditions l'originel, publié par R. Srinivasan, p. 42-43.
Immense épopée, histoire de l'Inde ancienne. Noter que ce texte est semblable à un texte d'Alain qui prend lui l'exemple d'Ajax chez Homère, exactement dans le même sens.
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