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Texte à méditer :   Un peuple civilisé ne mange pas les cadavres. Il mange les hommes vivants.   Curzio Malaparte
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Hors des sentiers battus
La nature vierge ou sauvage face à la nature cultivée ou domestiquée

  "La Nature est le trône extérieur de la magnificence Divine ; l’homme qui la contemple, qui l’étudie, s’élève par degrés au trône intérieur de la toute-puissance ; fait pour adorer le Créateur, il commande à toutes les créatures ; vassal du Ciel, roi de la Terre, il l’ennoblit, la peuple et l’enrichit ; il établit entre les êtres vivants l’ordre, la subordination, l’harmonie ; il embellit la Nature même, il la cultive, l’étend et la polit ; en élague le chardon et la ronce, y multiplie le raisin et la rose. Voyez ces plages désertes, ces tristes contrées où l’homme n’a jamais résidé ; couvertes ou plutôt hérissées de bois épais et noirs dans toutes les parties élevées, des arbres sans écorce et sans cime, courbés, rompus, tombants de vétusté, d’autres en plus grand nombre, gisants au pied des premiers, pour pourrir sur des monceaux déjà pourris, étouffent, ensevelissent les germes prêts à éclore. La Nature qui partout ailleurs brille par sa jeunesse, paraît ici dans la décrépitude ; la terre surchargée par le poids, surmontée par les débris de ses productions, n’offre au lieu d’une verdure florissante, qu’un espace encombré, traversé de vieux arbres chargés de plantes parasites, de lichens, d’agarics, fruits impurs de la corruption : dans toutes les parties basses, des eaux mortes et croupissantes faute d’être conduites et dirigées ; des terrains fangeux, qui n’étant ni solides ni liquides, sont inabordables, et demeurent également inutiles aux habitants de la terre et des eaux ; des marécages qui couverts de plantes aquatiques et fétides, ne nourrissent que des insectes vénéneux et servent de repaire aux animaux immondes. Entre ces marais infectes qui occupent les lieux bas, et les forêts décrépites qui couvrent les terres élevées, s’étendent des espèces de landes, des savanes qui n’ont rien de commun avec nos prairies ; les mauvaises herbes y surmontent, y étouffent les bonnes ; ce n’est point ce gazon fin qui semble faire le duvet de la terre, ce n’est point cette pelouse émaillée qui annonce sa brillante fécondité ; ce sont des végétaux agrestes, des herbes dures, épineuses, entrelacées les unes dans les autres, qui semblent moins tenir à la terre qu’elles ne tiennent entre elles, et qui se desséchant et repoussant successivement les unes sur les autres, forment une bourre grossière épaisse de plusieurs pieds. Nulle route, nulle communication, nul vestige d’intelligence dans ces lieux sauvages ; l’homme obligé de suivre les sentiers de la bête farouche, s’il veut les parcourir ; contraint  de veiller sans cesse pour éviter d’en devenir la proie ; effrayé de leurs rugissements, saisi du silence même de ces profondes solitudes, il rebrousse chemin et dit : la Nature brute est hideuse et mourante ; c’est Moi, Moi seul qui peux la rendre agréable et vivante : desséchons ces marais, animons ces eaux mortes en les faisant couler, formons-en des ruisseaux, des canaux ; employons cet élément actif et dévorant qu’on nous avait caché et que nous ne devons qu’à nous-mêmes ; mettons le feu à cette bourre superflue, à ces vieilles forêts déjà à demi consommées ; achevons de détruire avec le fer ce que le feu n’aura pu consumer : bientôt au lieu du jonc, du nénuphar, dont le crapaud composait son venin, nous verrons paraître la renoncule, le trèfle, les herbes douces et salutaires ; des troupeaux d’animaux bondissants fouleront cette terre jadis impraticable ; ils y trouveront une subsistance abondante, une pâture toujours renaissante ; ils se multiplieront pour se multiplier encore : servons-nous de ces nouveaux aides pour achever notre ouvrage ; que le bœuf soumis au joug, emploie ses forces et le poids de sa masse à sillonner la terre, qu’elle rajeunisse par la culture ; une Nature nouvelle va sortir de nos mains.
  Qu’elle est belle, cette Nature cultivée ! que par les soins de l’homme elle est brillante et pompeusement parée ! Il en fait lui-même le principal ornement, il en est la production la plus noble ; en se multipliant il en multiplie le germe le plus précieux, elle même aussi semble se multiplier avec lui ; il met au jour par son art tout ce qu’elle recelait dans son sein ; que de trésors ignorés, que de richesses nouvelles ! Les fleurs, les fruits, les grains perfectionnés, multipliés à l’infini ; les espèces utiles d’animaux transportées, propagées, augmentées sans nombre ; les espèces nuisibles réduites, confinées, reléguées : l’or, et le fer plus nécessaire que l’or, tirés des entrailles de la terre : les torrents contenus, les fleuves dirigés, resserrés ; la mer même soumise, reconnue, traversée d’un hémisphère à l’autre ; la terre accessible partout, partout rendue aussi vivante que féconde ; dans les vallées de riantes prairies, dans les plaines de riches pâturages ou des moissons encore plus riches ; les collines chargées de vignes et de fruits, leurs sommets couronnés d’arbres utiles et de jeunes forêts ; les déserts devenus des cités habitées par un peuple immense, qui circulant sans cesse, se répand de ces centres jusqu’aux extrémités ; des routes ouvertes et fréquentées, des communications établies partout comme autant de témoins de la force et de l’union de la société : mille autres monuments de puissance et de gloire démontrent assez que l’homme, maître du domaine de la terre, en a changé, renouvelé la surface entière, et que de tout temps il partage l’empire avec la Nature.
  Cependant il ne règne que par droit de conquête ; il jouit plutôt qu’il ne possède, il ne conserve que par des soins toujours renouvelés ; s’ils cessent, tout languit, tout s’altère, tout change, tout rentre sous la main de Nature : elle reprend ses droits, efface les ouvrages de l’homme, couvre de poussière et de mousse ses plus fastueux monuments, les détruit avec le temps, et ne lui laisse que le regret d’avoir perdu par sa faute ce que ses ancêtres avoient conquis par leurs travaux. Ces temps où l’homme perd son domaine, ces siècles de barbarie pendant lesquels tout périt, sont toujours préparés par la guerre, et arrivent avec la disette et la dépopulation. L’homme qui ne peut que par le nombre, qui n’est fort que par sa réunion, qui n’est heureux que par la paix, a la fureur de s’armer pour son malheur et de combattre pour sa ruine : excité par l’insatiable avidité, aveuglé par l’ambition encore plus insatiable, il renonce aux sentiments d’humanité, tourne toutes ses forces contre lui-même, cherche à s’entre-détruire, se détruit en effet ; et après ces jours de sang et de carnage, lorsque la fumée de la gloire s’est dissipée, il voit d’un œil triste la terre dévastée, les arts ensevelis, les nations dispersées, les peuples affaiblis, son propre bonheur ruiné et sa puissance réelle anéantie."

 

Buffon, Histoire naturelle, générale et particulière, tome douzième, 1764, p. XI-XV.



  "La nature vierge [wilderness] est le matériau brut dans lequel l'homme a péniblement taillé cet artifice qu'on appelle civilisation.
  Ce matériau n'a jamais été homogène. La nature était extrêmement diverse, et les artifices qui en ont résulté, eux aussi, très divers. Ces différences dans le produit fini s'appellent cultures. La diversité des cultures du monde reflète une diversité correspondante des natures qui lui ont donné le jour.

  Deux changements sont sur le point de se produire, pour la première fois dans l'histoire de l'espèce humaine. Le premier, c'est l'épuisement de la nature vierge dans les portions les plus habitables du globe. Le second, c'est l'hybridation mondiale des cultures grâce aux moyens de transport et à l'industrialisation modernes. L'un pas plus que l'autre ne peuvent être évités, et peut-être ne le doivent-ils pas, mais la question se pose de savoir si certaines valeurs ne pourraient pas être préservées, au lieu de se perdre définitivement, par quelque légère amélio­ration des changements en cours.
  Pour l'ouvrier qui sue dans sa forge, la matière brute sous l'enclume est un adversaire à conquérir. La nature vierge était de la même façon un adversaire pour le pionnier.
  Mais pour l'ouvrier au repos, capable de jeter, momen­tanément, un regard philosophe sur son univers, la matière brute est digne d'amour au plus haut point, car elle donne une définition et un sens à sa vie. Ceci est un plaidoyer pour la préservation de quelques restes de sauvagerie, en tant que pièces de musée, pour l'édification de ceux qui voudraient un jour voir, sentir ou étudier les origines de leur héritage culturel.
  Parmi les natures vierges dans lesquelles nous avons taillé l'Amérique, beaucoup ont déjà disparu ; donc, si   l'on veut mettre sur pied un programme pragmatique, les zones à préserver doivent varier considérablement en étendue et en degré de sauvagerie.
  Aucun homme vivant ne reverra jamais la Grande Prairie d'herbes hautes où un océan de fleurs caressait les étriers du pionnier. Nous avons déjà de la chance de trouver ici et là un coin où les plantes de la Prairie pourront être préservées en tant qu'espèces. Il y en avait autrefois des centaines, certaines d'une beauté exception­nelle. La plupart d'entre elles sont inconnues à ceux qui ont hérité leur domaine."

 

Aldo Leopold, Almanach d'un comté des sables, 1949, 3e partie, tr. fr. Anna Gibson, GF, 2000, p. 238-240.

  "Wilderness is the raw material out of which man has hammered the artifact called civilization.
  Wilderness was never a homogenous raw material. It was very diverse, and the resulting
artifacts are very diverse. These differences in the end product are known as cultures. The rich diversity of the world’s cultures reflects a corresponding diversity in the wilds that gave them birth.
  For the first time in the history of the human species, two changes are now impending. One is the exhaustion of wilderness in the more habitable portions of the globe. The other is the world-wide hybridization of cultures through modern transport and industrialization. Neither can be prevented, and perhaps should not be, but the question arises whether, by some slight amelioration of the impending changes, certain values can be preserved that would otherwise be lost.
  To the laborer in the sweat of his labor, the raw stuff on his anvil is an adversary to be conquered. So was wilderness an adversary to the pioneer.
  But to the laborer in repose, able for the moment to cast a philosophical eye on his world, that same raw stuff is something to be loved and cherished, because it gives definition and meaning to his life. This is the plea for the preservation of some tag-ends of wilderness, as museum pieces, for the edification of those who may one day wish to see, feel, or study the origins of their cultural inheritance.
  Many of the diverse wildernesses out of which we have hammered America are already gone; hence in any practical program the unit areas to be preserved must vary greatly in size and in degree of wildness.
  No living man will see again the long-grass prairie, where a sea of prairie flowers lapped at the stirrups of the pioneer. We shall do well to find a forty here and there on which the prairie plants can be kept alive as species. There were a hundred such plants, many of exceptional beauty. Most of them are quite unknown to those who have inherited their domain."

 

Aldo Leopold, A Sand County Almanac and Sketches Here and There, 1949, 3rd part.



  "Nous ignorons la nature vierge, notre paysage est ostensiblement asservi à l'homme ; parfois il nous paraît sauvage, non point qu'il soit réellement tel, mais parce que les échanges se sont produits sur un rythme plus lent (comme en forêt) ou encore – dans les montagnes – parce que les problèmes posés étaient si complexes que l'homme, au lieu de leur donner une réponse systématique, a réagi au cours des siècles par une multitude de démarches de détail ; les solutions d'ensemble qui les résument, jamais nettement voulues ou pensées comme telles, lui apparaissent du dehors avec un caractère primitif. On les prend pour une sauvagerie authentique du paysage, alors qu'elles résultent d'un enchaînement d'initiatives et de décisions inconscientes.
  Mais même les plus rudes paysages d'Europe offrent une ordonnance, dont Poussin a été l'incomparable interprète. Allez en montagne : remarquez le contraste entre les pentes arides et les forêts ; l'étagement de celles-ci au-dessus des prairies, la diversité des nuances dues à la prédominance de telle ou telle essence végétale selon l'exposition ou le versant – il faut avoir voyagé en Amérique pour savoir que cette harmonie sublime, loin d'être l'expression spontanée de la nature, provient d'accords longuement cherchés au cours d'une collaboration entre le site et l'homme. Celui-ci admire naïvement les traces de ses entreprises passées.
  En Amérique habitée, aussi bien du Nord que du Sud (exception faire des plateaux andins, du Mexique et de l'Amérique centrale, où une occupation plus dense et plus persistante rapproche de la situation européenne) nous n'avons le choix qu'entre une nature si impitoyablement domptée qu'elle est devenue usine de plein air plutôt que campagne (je pense aux champs de canne des Antilles et à ceux de maïs dans la corn-belt) et une autre qui – comme celle que je considère en ce moment – a été suffisamment occupée par l'homme pour lui donner le temps de la saccager, mais pas assez pour qu'une lente et incessante cohabitation l'ait élevée au rang de paysage. Dans les environs de São Paulo, comme plus tard dans l'État de New-York, le Connecticut et même les montagnes rocheuses, j'apprenais à me familiariser avec une nature plus farouche que la nôtre parce que moins peuplée et moins cultivée, et pourtant privée de fraîcheur véritable : non point sauvage, mais déclassée."

 

Claude Lévi-Strauss, Tristes Tropiques, 1955, Pocket, 1984, p. 102-103.



  "Nous sommes au Chili. Le printemps s'annonce : une clarté diffuse – qui fait passer tout au premier plan presque sans ombre, en tremblant – irradie quelque chose d'impitoyable ; … on ne se sent plus uniquement livré sans défense à ce que nous ressentons généralement comme la « lumière », mais à un phénomène véritablement cosmique... La nature, non encore explorée et organisée par l'homme, se révèle être la réalité angoissante par excellence. Que se passe-t-il lorsqu'il n'y a plus de schéma humain pour nous faire connaître la nature ? C'est le règne du mutisme, absolu. Des formes vacillantes, effrayantes et insaisissables, glissent devant nos yeux... Tout est plongé, en dépit du soleil brûlant dans la luminosité d'un air glacial, nos organes sensoriels s'égarent comme des instruments contradictoires, et toute perception globale du visible échoue."

 

Ernesto Grassi, Kunst und mythos, 1957, Rowohlt, p. 8-9, tr. fr. Bernard Lortholary.



  "Quand les colons débarquèrent sur le continent américain, ils perçurent la nature comme un milieu hostile et dangereux qu'ils devaient affronter, conquérir, mettre en valeur. « Les merveilles de la nature inanimée les trouvent insensibles, dit ainsi Tocqueville, et ils n'aperçoivent pour ainsi dire les admirables forêts qui les environnent qu'au moment où elles tombent sous leurs coups. Leur œil est rempli d'un autre spectacle. Le peuple américain se voit marcher lui-même à travers ces déserts, desséchant les marais, redressant les fleuves, peuplant la solitude et domptant la nature ». Rodtrick Nash a montré à quel point la mentalité puritaine des colons américains avait donné une dimension religieuse à cette haine de la nature sauvage. L'heure n'était pas encore à sa célébration.
  La wilderness ne paraît admirable que lorsqu'elle n'est plus à craindre : Chateaubriand peut exalter la nuit qu'il a passée dans les forêts du Nouveau Monde, sa vie ne dépend pas d'une lutte quotidienne pour y arracher sa subsistance, et il s'est bien gardé de s'enfoncer au plus profond des bois. De même l'élite aristocratique ou intellectuelle de l'est des États-Unis pouvait-elle, à l'abri de la dure vie des pionniers, se passionner pour les récits de voyageurs, pour les descriptions de la faune, de la flore, des paysages et des « monuments naturels » de la nation américaine.

  En 1854, Henry David Thoreau publie Walden ou la vie dans les bois. Il y raconte les deux années qu'il a passées, seul dans une cabane qu'il s'était construite, au bord l'étang de Walden, dans le Massachusetts. Le récit de sa vie dans les bois a des résonances rousseauistes : mérites de solitude, éloge de l'activité physique, mise en cause des avantages prétendus d'une civilisation qui rend les hommes dépendants les uns des autres. Cette exaltation de la vie sauvage et de ses vertus morales est une critique radicale du matérialisme utilitariste et de la civilisation américaine. Mais cette apologie de la nature sauvage inverse les valeurs : de détestable la nature devient admirable.
  Si cette inversion se popularise dans la seconde moitié du XIXe siècle, on ne sort pas, pour autant, du puritanisme. Les colons avaient fui l'Ancien Monde, pour fonder une commu­nauté spirituelle en Nouvelle-Angleterre. Lorsqu'il apparut qu'ils avaient atteint les facilités du confort individuel et matériel, on se demanda si ces acquis, moralement suspects, méritaient que l'on ait détruit la wilderness pour les obtenir. Le puritanisme assimilant volontiers la capacité morale de l'homme à son aptitude au péché, on comprend que les des­cendants des colons aient voulu protéger ce qui subsistait de nature « inviolée » des turpitudes de l'humanité. On est ainsi passé d'une vision qui identifiait le mal et la wilderness à une conception qui, voyant en elle la nature intacte que l'homme n'a pas encore souillée, fait un devoir moral de sa préservation.
  Dans les dernières décennies du XIXe siècle, le mouvement en faveur de la protection des forêts « vierges » prit de l’ampleur, mais se scinda entre les partisans de la « conserva­tion » et ceux de la « préservation ». Les premiers, à la suite de Gifford Pinchot, en appelaient à une exploitation raisonnable des forêts, avec constitution de réserves pour assu­rer l’avenir des ressources. Conserver, c'était faire un « bon usage » (wise use) de la nature. Les seconds, sous la bannière de John Muir, s'indignaient de cette façon de conce­voir la forêt comme un réservoir de ressources. Cela équi­valait, pour John Muir, à transformer une cathédrale gothique en entrepôt de marchandises. Par amour de la wilderness, pour sa valeur propre, il fallait la défendre contre toute intrusion.
  Finalement, Muir l'emporta, En nombre croissant, les partisans de la wilderness se sont placés sur les positions radi­cales de la « préservation ». Ce sont celles-ci que le Wilderness Act enregistre : « par opposition aux espaces dominés par l'homme et ses œuvres, le présent document la désigne comme un espace où la terre et la communauté de vie ne sont pas entravées par l'homme, où l'homme lui-même n'est qu'un visiteur qui ne reste pas ». Le document continue en exigeant que la wilderness, ainsi définie conserve « son caractère primordial » et qu'elle soit protégée et gérée de telle sorte qu'elle continue à « apparaître comme essentiellement affectée par les forces de la nature.»"

 

Catherine et Raphaël Larrère, Du bon usage de la nature. Pour une philosophie de l'environnement, 1997, Champs essais, 2009, p. 183-185.

 

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Date de création : 10/01/2016 @ 17:43
Dernière modification : 20/07/2024 @ 12:38
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