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Texte à méditer :   Un peuple civilisé ne mange pas les cadavres. Il mange les hommes vivants.   Curzio Malaparte
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Hors des sentiers battus
Critiques de la non-violence

   "Ce n'est pas me réfuter en effet que de réfuter la non-violence. Je n'ai jamais plaidé pour elle. Et c'est une attitude qu'on me prête pour la commodité d'une polémique. Je ne pense pas qu'il faille répondre aux coups par la bénédiction. Je crois que la violence est inévitable, les années d'occupation me l'ont appris. Pour tout dire, il y a eu, en ce temps-là, de terribles violences qui ne m'ont posé aucun problème. Je ne dirai donc point qu'il faut supprimer toute violence, ce qui serait souhaitable, mais utopique, en effet. Je dis seulement qu'il faut refuser toute légitimation de la violence, que cette légitimation lui vienne d'une raison d'État absolue, ou d'une philosophie totalitaire. La violence est à la fois inévitable et injustifiable. Je crois qu'il faut lui garder son caractère exceptionnel et la resserrer dans les limites qu'on peut. Je ne prêche donc ni la non-violence, j'en sais malheureusement l'impossibilité, ni, comme disent les farceurs, la sainteté : je me connais trop pour croire à la vertu toute pure. Mais dans un monde où l'on s'emploie à justifier la terreur avec des arguments opposés, je pense qu'il faut apporter une limitation à la violence, la cantonner dans certains secteurs quand elle est inévitable, amortir ses effets terrifiants en l'empêchant d'aller jusqu'au bout de sa fureur. J'ai horreur de la violence confortable. J'ai horreur de ceux dont les paroles vont plus loin que les actes. C'est en cela que je me sépare de quelques-uns de nos grands esprits, dont je m'arrêterai de mépriser les appels au meurtre quand ils tiendront eux-mêmes les fusils de l'exécution."

 

Albert Camus, "Première réponse à d'Astier de la Vigerie", 1948, Essais, Pléiade, 1965, p. 355.


 

  "La non-violence absolue fonde négativement la servitude et ses violences ; la violence systématique détruit positivement la communauté vivante et l'être que nous en recevons. Pour être fécondes, ces deux notions doivent trouver leurs limites.
  Dans l'histoire considérée comme un absolu, la violence se trouve légitimée ; comme un risque relatif, elle est une rupture de communication. Elle doit conserver, pour le révolté, son caractère provisoire d'effraction, être toujours liée, si elle ne peut être évitée, à une responsabilité personnelle, à un risque immédiat. La violence de système se place dans l'ordre ; elle est, en un sens, confortable. Führerprinzip ou Raison historique, quel que soit l'ordre qui la fonde, elle règne sur un univers de choses, non d'hommes.

  De même que le révolté considère le meurtre comme la limite qu'il doit, s'il s'y porte, consacrer en mourant, de même la violence ne peut être qu'une limite extrême qui s'oppose à une autre violence, par exemple dans le cas de l'insurrection. Si l'excès de l'injustice rend cette dernière impossible à éviter, le révolté refuse d'avancer la violence au service d'une doctrine ou d'une raison d'État. Toute crise historique, par exemple, s'achève par des institutions. Si nous n'avons pas de prise sur la crise elle-même, qui est le risque pur, nous en avons sur les institutions puisque nous pouvons les définir, choisir celles pour lesquelles nous luttons et incliner ainsi notre lutte dans leur direction.
  L'action révoltée authentique ne consentira à s'armer que pour des institutions qui limitent la violence, non pour celles qui la codifient. Une révolution ne vaut la peine qu'on meurt pour elle que si elle assure sans délai la suppression de la peine de mort ; qu'on souffre pour elle la prison que si elle refuse d'avance d'appliquer des châtiments sans terme prévisible.
  Si la violence insurrectionnelle se déploie dans la direction de ces institutions, les annonçant aussi souvent que possible, ce sera la seule manière pour elle d'être vraiment provisoire. Quand la fin est absolue, c'est-à-dire, historiquement parlant, quand on la croit certaine, on peut aller jusqu'à sacrifier les autres. Quand elle ne l'est pas, on ne peut sacrifier que soi-même, dans l'enjeu d'une lutte pour la dignité commune. La fin justifie les moyens ? Cela est possible. Mais qui justifiera la fin ? À cette question, que la pensée historique laisse pendante, la révolte répond : les moyens."

 

Albert Camus, L'Homme révolté, 1951, Folio essais, 2004, p. 363-365.


 

  "La violence pour dépasser dialectiquement la violence ? C'est ça. Comme nous n'avons qu'un seul objectif, à savoir le maintien de la paix, nous espérons que nous n'aurons plus besoin de la violence après la victoire (si jamais nous la remportions, ce dont nous devons douter en permanence). Nous ne devons jamais avoir recours à la violence que comme un moyen désespéré, une contre-violence, un expédient provisoire. Car elle n'a d'autre objectif que d'instaurer un état de non-violence. Aussi longtemps que les puissances établies utiliseront la violence contre nous (et du même coup contre les enfants que pourrons avoir, nous l'espérons, nos enfants), contre nous qui sommes dépourvus de tout pouvoir, nous qu'elles ont à dessein privés de pouvoir – en menaçant de transformer les régions où nous vivons en champ de ruines contaminés ou bien en y construisant des centrales nucléaires « inoffensives » –aussi longtemps qu'elles chercheront à nous dominer, à exercer une pression sur nous, à nous humilier ou à nous anéantir – ou tant qu'elles se contenteront simplement d'avoir la possibilité de nous anéantir (un tel « simplement » suffit bien !) - nous serons obligés de renoncer à notre renoncement à la violence pour répondre à l'état d'urgence. Autrement dit : sous aucun prétexte nous n'avons le droit de faire un mauvais usage de notre amour de la paix et d'offrir ainsi l'opportunité à des personnes sans scrupules de nous anéantir, nous et les enfants de nos enfants. […] face à des personnes dénuées de tous scrupules, il n'y a rien de pire que la soumission."

 

Günther Anders, La violence oui ou non. Une discussion nécessaire, 1987, tr. fr. Christophe David, Éditions Fario, 2014, p. 85.


 

  "Pour couper aux antinomies du pacifisme moral, il reste l'autre forme de pacifisme : sa version stratégique. Le pacifisme stratégique pose que la violence commise par les mouvements sociaux les éloigne systématiquement de leur objectif. Recourir à des méthodes violentes n'est pas tant mauvais qu'impolitique, inefficace, contre-productif – en bref, de la mauvaise stratégie ; si la non-violence est sanctifiée, c'est moins comme une vertu que comme un moyen supérieur. Bien qu'issue de sa version morale, dont elle tire une certaine valeur, c'est la doctrine stratégique qui a monopolisé l'imaginaire du mouvement. McKibben préfère désormais parler de non-violence en termes pratiques, comme d'une « technologie » ou d'une « technique », la plus grande « innovation » du XXe siècle ; tendre l'autre joue est avant tout « le bon choix tactique ». Mais c'est XR qui a codifié le plus rigoureusement ce principe. Selon son propre récit des origines, la Rébellion est née dans une bibliothèque du Royaume-Uni. Paniqué par le dérèglement brutal, un petit groupe était venu y chercher une stratégie viable pour changer l'attitude des pouvoirs en place, et il est tombé sur « le modèle de la résistance civile ». Dans le vade-mecum officiel d'Extinction Rebellion, Roger Hallam, son cofondateur et idéologue, formule ainsi le credo :

  Il y a deux types de déstabilisation : la déstabilisation violente et la déstabilisation non-violente. La violence est une méthode traditionnelle. Elle est excellente pour attirer l'attention et créer chaos et déstabilisation mais elle est souvent désastreuse dès lors qu'il s'agit de créer un changement progressiste. La violence détruit la démocratie et les rapports avec les adversaires qui sont vitaux pour créer des issues pacifiques au conflit social. La science sociale est formelle sur ce point : la violence n'optimise pas les chances d'issues progressistes victorieuses. De fait, elle mène presque toujours au fascisme et à l'autoritarisme. La seule solution est donc la non-violence.

  […] Ce pacifisme stratégique est déduit d'une lecture particulière, non de la foi, mais de l'histoire. Le mouvement pour le climat dans les pays du Nord scintille de références à des luttes passées. […] Si ces gens ont pu l'emporter, dit le raisonnement, nous le pouvons aussi. S'ils ont changé le monde par tous les moyens autres que la violence, ainsi sauverons-nous le monde. L'analogie est devenue la forme primordiale d'argumentation et la principale source de pensée stratégique, notamment chez XR, [...] Notez que l'argument n'est pas que la violence serait une mauvaise chose en ce moment précis – parce que le niveau de la lutte de classe est si faible dans les pays du Nord que des actions aventuristes ne feraient que se retourner contre elle en l'étouffant davantage encore, par exemple – ni qu'elle ne serait indiquée que dans des conditions de répression brutale. Non, le pacifisme stratégique analogiste considère que la violence est une mauvaise chose quel que soit le contexte, puisque c'est ce que prouve l'histoire. Le succès appartient aux pacifistes.
  La liste des analogies commence avec l'esclavage […] Ensuite, il y a les suffragettes. Elles ont obtenu le droit de vote pour les femmes par la désobéissance civile non violente. […] le plus noble et le plus habile de tous les pacifistes était Gandhi. […] le mahatma n'a pas seulement chassé les Britanniques d'Inde mais à lui seul, il a lancé l'attaque « contre la légitimité du colonialisme dans le monde entier », et s'il a pu accomplir tout cela avec son ahimsa [non-violence active], nous avons là un modèle pour notre temps. […] N'oublions pas, enfin, le mouvement des droits civiques – sans doute l'analogie la plus immédiate, la mémoire des boycotts de bus et des sit-in dans les restaurants étant toujours vive, la tradition intacte, la panoplie de tactiques familière et populaire. […]
  Le cas des suffragettes est instructif. Leur tactique de prédilection était la destruction de biens. En 1903, après des décennies de pressions patientes sur le Parlement pour obtenir le droit de vote sans le moindre résultat, sous le slogan « Des actes, pas des paroles », naissait l'Union sociale et politique des femmes (Women's Social and Political Union, WSPU). Cinq ans après, deux membres du WSPU ont mené la première action militante : casser les vitres de la résidence du Premier ministre. L'une d'elles a alors déclaré à la police que la prochaine fois, elle reviendrait avec une bombe. Fatiguées de voir leurs délégations méprisées au Parlement, les suffragettes se sont rapidement spécialisées dans « l'argument de la vitre cassée », envoyant des centaines de dames bien mises dans les rues pour briser toutes les vitrines sur leur passage. Lors de la volée la plus intense, en mars 1912, Emmeline Pankhurst et ses troupes ont paralysé une grande partie du centre de Londres en fracassant les vitrines des bijoutiers, des orfèvres, du magasin de jouets Hamleys et de dizaines d'autres boutiques. Elles mettaient aussi le feu aux boîtes aux lettres dans toute la capitale. Les Londoniens choqués voyaient ces colonnes bourrées de papier s'enflammer au passage d'une militante qui y avait déposé un paquet imbibé de pétrole avant de craquer une allumette […] Le portrait complet […] tourne vite à l'inventaire encyclopédique d'actions militantes : faire sortir le Premier ministre de sa voiture et l'asperger de poivre, jeter une pierre contre l'imposte du perron de Winston Churchill, s'attaquer à des statues et des peintures au marteau et à la hache, poser des bombes sur le trajet des visites royales, se battre contre des policiers avec des bâtons, charger des hommes politiques hostiles avec des fouets pour chiens, casser les vitres des cellules des prisons. Loin d'exclure la mobilisation de masse, ces actions allaient de pair avec elle. Les suffragettes organisaient des rassemblements gigantesques, elles publiaient leurs propres journaux, se mettaient en grève de la faim : tout l'éventail de l'action militante violente ou non.
  Quand l'espoir d'obtenir le droit de vote par des moyens constitutionnels a été douché une fois de plus début 1913, le mouvement est passé au stade supérieur. Dans une campagne systématique d'incendies, les suffragettes ont mis le feu à des villas, des pavillons de thé, des abris à bateaux, des hôtels, des meules de foin, des églises, des bureaux de poste, des aqueducs, des théâtres et toutes sortes d'autres cibles dans tout le pays. En l'espace d'un an et demi, le WSPU a revendiqué 337 de ces attaques. Peu de coupables ont été appréhendées. Il n'y a pas eu une seule victime ; seuls des bâtiments vides étaient incendiés. […]
  Le mouvement des droits civiques est un meilleur exemple. Le boycott des bus de Montgomery, les sit-in dans les restaurants, l'offensive de Birmingham, les marches de Selma à Montgomery et autres actions non violentes ont bel et bien triomphé de la ségrégation dans le Sud, en indiquant aux Africains-Américains un moyen d'améliorer leurs conditions de vie et en élevant irréversiblement leur niveau de conscience politique. En tant que tactiques visant des succès immédiats et une participation massive, ces actions étaient considérablement plus efficaces que ce que les discours réflexes de leurs détracteurs – notamment Malcolm X – voulaient bien le reconnaître. Elles marchaient même tellement bien qu'il fallait parfois les protéger avec des armes. Dans This Nonviolent Stuff'll Get You Killed, Charles E. Cobb Jr., ancien responsable du Student Nonviolent Coordinating Committee (SNCC), raconte que le mouvement des droits civiques était flanqué d'une protection armée. Dans le Sud profond, les communautés africaines-américaines rurales avaient développé une longue tradition de défense armée contre les assauts meurtriers ; quand le mouvement a pris et commencé à porter ses fruits, il a fait face aux mêmes menaces. Membres du Ku Klux Klan et autres suprémacistes blancs encerclaient les bases du mouvement la nuit, assassinaient des militants, tendaient des embuscades au passage des marches et cherchaient à noyer dans le sang les premiers droits civiques tout juste acquis. L'enjeu était trop important pour que les communautés noires se laissent faire. […] Lors d'une visite à Martin Luther King dans son presbytère peu après l'attentat à la bombe contre sa maison, un journaliste allait se laisser tomber dans un fauteuil lorsqu'il a remarqué deux pistolets chargés sur l'assise. « Pour ma propre défense », a expliqué King.
  « Quelle est la meilleure façon de résister ? » Pour Cobb, c'est la question que les Africains-Américains se posaient pendant les luttes pour les droits civiques. Si la désobéissance civile non violente a pris, c'est parce qu'elle marchait bien – mieux que d'autres voies possibles comme la guérilla contre l'État – et qu'elle était appréciée précisément comme une tactique, bien plus qu'un credo ou une doctrine. Avec une telle approche de la non-violence, les entorses étaient inévitables. La meilleure façon de résister dans certaines circonstances (sur un pont face à un cordon de police) n'était pas la meilleure dans d'autres (dans une maison encerclée par le Klan). « Dès le début », affirme Cobb, « la frontière entre autodéfense armée et revendication non violente des droits civiques était floue », et elle l'est davantage encore dès lors qu'on élargit la perspective.
  Le mouvement des droits civiques a progressé dans un dialogue vigoureux avec d'autres courants africains-américains. La cascade de lois promulguées pour garantir les droits des Noirs dans les années 1960 n'était pas entièrement de son fait, l'honneur partagé étant particulièrement évident pour le Civil Rights Act de 1964, clé de voûte de la nouvelle législation. Pourquoi le gouvernement fédéral a-t-il satisfait à ce moment les revendications que Martin Luther King et ses pairs portaient depuis si longtemps ? Le tournant avait été l'offensive de Birmingham en 1963. Quand les sit-in, kneel-ins et jail-ins contre la ségrégation dans la ville ont valu à King d'atterrir en prison, les premières pierres et bouteilles ont commencé à voler. Après deux attentats à la bombe des suprémacistes blancs, les troubles ont viré à la première émeute urbaine noire de la période, avec des foules en mouvement attaquant les policiers et détruisant des biens ; pour la première fois, des troupes fédérales ont été envoyées pour juguler l'éruption. Depuis sa cellule, King pouvait désormais envoyer un avertissement : si les revendications de son mouvement n'étaient pas satisfaites, d'autres forces bien plus menaçantes surgiraient. Si la voie de la non-violence n'aboutissait pas, « des millions de Noirs, à force de frustration et de désespoir, chercher[aient] un remède et une protection dans des idéologies nationalistes noires » et « dans bien des rues du Sud, ruisselleraient des flots de sang ». C'est bien ce scénario qui glaçait le sang de l'administration Kennedy. Des hommes qui avaient l'oreille du président ont commencé à le prévenir que s'il ne faisait pas de concessions majeures, l'ordre public risquait de s'effondrer. Faute de résultats rapides, « les Noirs vont incontestablement se tourner vers des dirigeants inexercés et peut-être moins responsables » – notamment Malcolm X – et c'est face à ce spectre que le gouvernement a plié. Le mouvement des droits civiques a arraché la loi de 1964 parce qu'il avait un flanc radical qui le faisait apparaître comme le moindre mal aux yeux du pouvoir d'État»
  Ce flanc était associé à la violence noire, éternel cauchemar de la psyché américaine blanche. Dans son ouvrage classique sur l'influence du flanc radical, Black Radicals and the Civil Rights Mainstream, 1954-1970, Herbert H. Haines récapitule la dialectique qu'il met en jeu : « L'action directe non violente a touché au cœur de puissants intérêts politiques parce qu'elle pouvait très aisément virer à la violence. Le résultat a été une action fédérale censée rendre toute nouvelle protestation inutile. […]
  Il n'y a aucune révélation, aucun fait obscur ou méconnu dans les paragraphes qui précèdent. Le bain de sang des révoltes d'esclaves et de la guerre de Sécession, l'action directe des suffragettes, le dévouement de Gandhi à l'Armée impériale, la protection armée et le flanc radical du mouvement des droits civiques, le Fer de lance de la nation – tout cela est dans le domaine public. Et pourtant, le pacifisme stratégique invoque ces séquences de lutte pour mettre en garde le mouvement pour le climat contre toute entorse à la non-violence. Il y a là un mélange de niaiserie et de falsification. Le pacifisme stratégique manque ainsi à sa promesse d'aborder la désobéissance civile comme une tactique – une chose qu'on fait parce que ça marche, ce qui suppose qu'on puisse réévaluer régulièrement son efficacité. Si l'on ne veut pas considérer la non-violence comme un engagement ou un rite sacré, il nous faut adopter la position explicitement anti-gandhienne de Mandela : « J'ai appelé à la contestation non violente tant qu'elle était efficace », comme « une tactique qu'on devrait abandonner quand elle ne serait plus efficace ». Le pacifisme stratégique transforme cette méthode en fétiche, hors de l'histoire, sans rapport avec le moment."

 

Andreas Malm, Comment saboter un pipeline, 2020, tr. fr. Étienne Dobenesque, La Fabrique éditions, 2020, p. 44-62 et p. 67-68.

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Date de création : 07/04/2024 @ 15:49
Dernière modification : 13/05/2024 @ 17:07
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